La Pointe Percée est l’un des sommets les plus emblématiques du massif des Aravis, reconnaissable par sa proéminence et son arête Est, appelée « Arête du Doigt ». C’est un symbole pour les habitants de Sallanches et du Grand-Bornand. Certains la surnomment le « petit Cervin des Aravis ». Au sommet, une grande croix en mélèze a été érigée en 1996 par l’association locale de Secours en Montagne et les Guides du Grand-Bornand.
L’itinéraire des cheminées de Sallanches n’est pas une randonnée classique ! Certains passages sont exposés et délicats, nécessitant l’utilisation de la corde et des techniques d’alpinisme pour assurer votre sécurité.
Déroulement de l’activité
Approche (2 à 3 heures en fonction de votre forme)
Au départ du col des Annes, au Grand-Bornand, nous prenons la direction du refuge de la Pointe Percée par le col de l’Oulettaz. Pour une expérience encore plus enrichissante, il est possible de passer la nuit au refuge, où le guide vous rejoindra.
Le refuge marque une frontière bien distincte entre deux mondes : en dessous, les alpages verdoyants, et au-dessus, un domaine entièrement minéral, composé de parois, pierriers, lapiaz et sommets. En début de saison, la présence de névés rappelle la haute montagne, bien que les glaciers aient disparu depuis plusieurs milliers d’années.
Après une randonnée de 2 à 3 heures (ou 1 heure depuis le refuge), nous arrivons au col des Verts. Le panorama sur le massif du Mont-Blanc est époustouflant ! C’est ici que les choses sérieuses commencent : nous nous équipons et nous encordons pour attaquer l’ascension des cheminées de Sallanches.
Ascension des cheminées de Sallanches (2h30)
La pente est raide, mais l’itinéraire astucieux utilise vires et traversées pour réduire au maximum les difficultés. La corde permet de sécuriser la progression de la cordée. Dans les passages les plus raides, votre guide attachera la corde au sommet des ressauts, empêchant toute chute éventuelle.
Arrivés sur l’arête faîtière, un passage aérien à couper le souffle, mais avec des difficultés très modestes, vous mènera jusqu’au sommet.
C’est le moment de faire une pause pour se restaurer et admirer la vue à 360°, de l’Oisans à l’Italie, en passant par la Suisse et les massifs français. La croix sommitale en mélèze abrite un petit carnet où vous pourrez consigner votre ascension.
Toujours encordés, nous entamons la descente. Il s’agit de rester vigilants et concentrés, car l’itinéraire, différent de celui de la montée, présente quelques passages en désescalade impressionnants, avec la sensation du vide sous nos pieds.
De retour au refuge, nous pourrons savourer une bonne tarte préparée par les gardiens, pour les gourmands !